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Né en 1931, Park Seo-Bo est un précurseur de l’art contemporain coréen et le fondateur du mouvement Dansaekhwa (une synthèse de l’esprit coréen traditionnel et de l’abstraction occidentale qui émerge au début des années 1970 dans la Corée de l’après-guerre) et dont la renommée est devenue internationale.
Bien que le mouvement n’ait jamais été défini par un manifeste, les artistes affiliés au Dansaekhwa, dont Yun Hyongkeun et Chung Sang-Hwa, sont connus pour leur utilisation d’une palette neutre (blanc, beige, noir), pour leur mise en évidence matérielle des composants picturaux, et pour leur engagement gestuel et systématique dans leurs œuvres d’art en cours de création.
Park Seo-Bo a travaillé l’expression et la forme au début des années 1960, partageant avec l’Art informel les profondes blessures laissées par l’après-guerre. Cependant, l’artiste commence à ressentir la nécessité de trouver une forme d’art plus adaptée à la nouvelle ère en devenir et consacre son temps à étudier les traditions culturelles coréennes et la philosophie orientale.
En 1967 naît la série Ecriture, tableaux constitués d’une construction de lignes fines et délicates tracées de manière répétitive. L’idée n’est pas de communiquer un message, plutôt de se vider l’esprit. Dans les peintures de Park Seo-Bo, le procédé et la discipline prédominent. Ainsi selon Park, le geste répétitif lui permet de ne faire qu’un avec la nature et de laisser sur la surface des vestiges physiques de cette union. Toujours d’actualité, la série a néanmoins connu de nombreux changements successifs incorporant le médium traditionnel du Hanji (papier traditionnel coréen), des longues lignes striées (« montagnes ») et les formes et couleurs de la nature.