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🍭 Roses, bleus, mous, acidulés, à mâcher ou à croquer, les bonbons ont tout pour plaire. Connaissez-vous leur histoire ? Les Perses avaient découvert le « roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles », mais le Moyen-Age inventa les « épices de chambre » : graines, pignons, amandes étaient roulés dans du sucre et mis à rissoler. À la fin du repas, les invités les emportaient dans leurs chambres pour les déguster. Des pralines aux nougats, les papes d’Avignon participent à l’essor de la confiserie, comme les religieuses de Moret-sur-Loing qui inventèrent le sucre d’orge pour soulager les maux de gorge. Madame de Pompadour ou la comtesse de Ségur raffolaient des anis de l’abbaye de Flavigny et Louis XIV disposait même de son petit drageoir de poche. Longtemps, les bonbons restent réservés aux adultes. Mais les couleurs et arômes gourmands de ceux du confiseur italien Giovanni Pastilla réjouissent les enfants de la cour qui les trouvent doublement bons, d’où l’origine supposée du mot bonbon. Calissons d’Aix, grisettes de Montpellier ou berlingots de Nantes… Les siècles suivants verront la France décliner ces douceurs en autant de spécialités régionales 🍬
À propos de L'Institut Bernardaud :
Parce que notre art de vivre nous est envié dans le monde entier, quoi de mieux que la porcelaine pour vous introduire à l’univers foisonnant de la table… Contribuez avec L’Institut Bernardaud à réenchanter ce moment convivial et si précieux du repas en suivant nos différents ateliers et conférences. Un programme à l’approche créative et ouverte sur le monde pour vivre une aventure passionnante au croisement de la gastronomie, de l’art, de l’histoire ou de la décoration.
