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Inaugurée le 29 mars 1989, la Pyramide est devenue en quelques années un emblème du musée du Louvre et de Paris. Dans le cadre du 30ème anniversaire de la Pyramide, le musée du Louvre invite l’artiste français JR à concevoir une œuvre d’art pour célébrer l’événement. Après avoir fait disparaître le monument en 2016, JR propose d’en révéler le secret en réalisant une œuvre collaborative monumentale avec l’aide de 400 participants, constituant son plus grand collage installé à ce jour. En collaboration avec JR, Bernardaud réalise deux objets en porcelaine : une tasse à café dont la soucoupe reconstitue en anamorphose le projet réalisé par JR en 2016 sur la Pyramide du Louvre ; un cadre de porcelaine en édition limitée, comme une feuille froissée en trompe l’œil, présentant l’excavation de la Pyramide du Louvre vue par JR en 2019.
Rendre accessible l'œuvre de Joan Miró en empruntant des chemins inattendus : c’est au nom de ce principe que la Successió Miró a sollicité la Maison Bernardaud. Après le service de table extrait du livre Parler Seul, voici la collection cadeau réalisée d’après les gravures sur bois du livre À Toute Épreuve du poète Paul Éluard. « Un livre doit être fait avec l’exactitude et la précision d’une machine d’horlogerie » déclarait Joan Miró à l’éditeur Gérald Cramer en 1949 : c’est ainsi qu’onze années ont été nécessaires pour que le livre À Toute Épreuve, voie le jour, bien après la disparition du poète Paul Éluard. On y retrouve tout le langage pictural de Miró qu’il réinvente chaque fois dans ses peintures, céramiques ou gravures.
© Successió Miró / ADAGP, Paris 2019
Reprenant le vocabulaire des sculptures de sa fameuse série Celebration, Balloon Swan, Balloon Monkey et Balloon Rabbit ont marqué l’avènement d’un chapitre spectaculaire dans l’œuvre de Jeff Koons. Que ce soient la séduisante surface réfléchissante, les nœuds complexes, les plis ou les torsions, aucun détail de ces œuvres n’a été négligé dans leur rendu en porcelaine. Fasciné par la porcelaine de Limoges, Koons s’est associé à Bernardaud pour réaliser ces œuvres très élaborées. Depuis plus de 150 ans, Bernardaud collabore avec les artisans les plus qualifiés dans son atelier de Limoges et a mis au point de nouvelles technologies pour réaliser ces pièces.
© Jeff Koons
Balloon Dog est l’une des œuvres les plus marquantes de la fameuse série Celebration, inaugurée par Jeff Koons au début des années 1990. Les œuvres de cette série évoquent certains moments de l’année (fêtes et anniversaires), mais rendent aussi hommage au cycle de la vie. Quoi d’autre qu’un ballon de baudruche coloré, auquel on a donné la forme instantanément reconnaissable d’un chien, pour suggérer la gaîté des fêtes enfantines ? Aux yeux de l’artiste, ce ballon en forme de chien « parle de la fête, de l’enfance, de la couleur et de la simplicité. Mais c’est aussi un cheval de Troie. C’est un cheval de Troie pour l’ensemble du corpus d’œuvres. »
Balloon Dog possède la profondeur d’une sculpture archaïque.
Les sculptures originales portant ce titre sont réalisées en acier inoxydable de haute précision au poli miroir, recouvert d’un vernis transparent bleu, magenta, orange, rouge ou jaune. Malgré ses trois mètres de haut et son poids d’une tonne, aucun détail n’a été laissé de côté dans le rendu de la forme de Balloon Dog. On retrouve l’exigence rigoureuse de l’artiste, l’un des aspects les plus fascinants de l’art de Koons, dans la version en porcelaine de Balloon Dog (Yellow) qui simule l’acier inoxydable au poli miroir de la sculpture monumentale, grâce à sa glaçure jaune métallisé et à sa fixation sur une assiette de porcelaine dans laquelle elle se réfléchit.
Jeff Koons a choisi Bernardaud pour son savoir-faire. Ce projet d’une grande complexité a nécessité toutes les compétences et tout le métier des modeleurs, des décorateurs et des émailleurs des ateliers de l’entreprise, ainsi que la mise en œuvre de technologies nouvelles afin de répondre aux demandes de l’artiste.
Copyright: Jeff Koons
L’artiste américain Jeff Koons
s’associe à Bernardaud pour reproduire sa sculpture florale iconique, Split Rocker, sur des éditions limitées
en porcelaine.
"J'ai toujours été intrigué par la porcelaine, par l'aspect aussi bien financier que sexuel de ce matériau. La porcelaine se rétracte dans le four, ce matériau a donc une texture dense. La porcelaine était le matériau des empereurs, mais elle a été démocratisée et de nos jours, tout le monde peut en profiter. C'est pour ces qualités que j'ai utilisé ce matériau dans la série Banality. Je suis vraiment très heureux de faire partie de la collection Bernardaud". Jeff Koons
La cuisine quotidienne est au centre de la pratique de Subodh Gupta à la fois matériellement et conceptuellement. Il est donc tout naturel que le travail de Gupta se retrouve sur une assiette. L’image en trompe-l’œil de cette assiette en céramique est en fait une peinture de restes d’un dessert aux couleurs vives et d’une cuillère posée il y a juste un instant à la fin du repas. Le spectateur est invité à imaginer un dessert tentant, sucré et somptueux, dégusté par un mangeur inconnu, créant une expérience esthétique et émotionnelle paradoxale d’envie et de plaisir.
A l’occasion des 50 ans (1968-2018) des événements de mai 68, Bernardaud a souhaité créer un objet commémoratif et décalé ; un pavé, symbole mythique de cette révolte à l’origine estudiantine… mais en porcelaine. La Maison a fait ensuite appel aux artistes Bachelot & Caron qui ont eu l’idée pour le décorer de « retravailler » les illustres photos de l’époque de Gilles Caron que l’on retrouve ainsi sur chaque face du pavé.
Le pavé existe soit en blanc (biscuit de porcelaine non émaillée), limité à 1968 exemplaires, soit décoré en quatre séries thématiques : Manifs, Paris, Pouvoir, Sixties. Chaque série est éditée et numérotée à 68 exemplaires.
‘‘Mon grand-père adorait la céramique’’, raconte Joan Punyet Miró. Ces mots constituent le fil invisible qui guidera leurs recherches au sein des archives de la Successió Miró afin de trouver des documents originaux susceptibles d’être traduits sur porcelaine sans être dénaturés.
© Successió Miró / ADAGP, Paris 2019
‘‘Les bactéries sont en relation les unes avec les autres à un niveau microscopique afin de s’informer quand et où elles peuvent trouver à se nourrir. Dans cette série, des souches de Paenibacillus et de Salmonelles, connues pour être la cause de maladies telles que des intoxications alimentaires, fièvre typhoïde et infections sanguines, se multiplient et se diffusent dans les boîtes de Petri. Les motifs apparaissent à partir d’une population initiale de bactéries qui se déplace radialement sur un gel utilisant leurs flagelles, créant ainsi l’équivalent d’un embouteillage microscopique.'’ Vik Muniz
"Dans ce projet, Prune et moi voulions mettre en avant "l'outil" le plus essentiel pour l'homme, ses mains, qui peuvent se transformer à la fois en contenant pour boire, en couvert pour manger. Comme dit Darwin : "l'homme n'aurait jamais atteint sa place prépondérante dans le monde sans l'usage de ses mains". Ici, ce sont nos mains qui sont photographiées. Dans une famille, un service de table peut venir d'ancêtres dont on n'aura reçu qu'une photo et des assiettes. Ici, nos descendants auront directement la photo sur l'assiette ! Nous habitons tous les deux à New York et nous avons créé une communauté d'artistes qui donne de grands dîners chaque mois. Chacun apporte sa touche, tous cuisinant ensemble. La table est un centre névralgique où l'on partage le goût des bonnes choses, l'art de bien vivre !
Avec Prune, nous avons réalisé ensemble notre première exposition, "Toit et Moi" il y a bientôt 10 ans, au tout début de notre histoire. Ces assiettes constituent pour nous une collaboration logique et symbolique". Prune Nourry et JR
Edition en série limitée (225 exemplaires) du service unique que Marc Chagall a créé à Vallauris pour le mariage de sa fille Ida en 1952. Chaque pièce, décorée d'un dessin unique, a été rehaussée à la main et nous fait partager avec poésie, tendresse, fantaisie et humour la richesse de l'univers du peintre à travers les thèmes qui lui sont chers, la femme, le couple, les fleurs, le cirque et les animaux.
Prévu pour 12 personnes, le service "Pour Ida", composé de 69 pièces numérotées portant le cachet de la signature de Marc Chagall, est limité à 225 exemplaires accompagné d'un certificat d'authenticité.
© ADAGP, Paris, 2019 - Chagall ®
En hommage à l’amour qu’Alexander Calder portait à la France, amour qu’il
éprouva dès son arrivée à Paris et qu’il entretint jusque dans ses dernières
années à Saché, en Indre-et-Loire, la Fondation Calder a demandé à Bernardaud de
réaliser des reproductions sur porcelaine de mobiles Calder réalisés dans les
années 1940 et 1950.
Les pièces choisies comprennent notamment un mobile sonore
de 1940, avec sa cascade de tiges en métal s’élançant de toutes parts, et des
œuvres des années 1950 d’une magistrale complexité spatiale, qui emplissent
l’espace environnant de possibilités infinies. Avec leurs silhouettes noires et
rouges et la verticalité de leur composition, il émane de ces mobiles une
splendeur éclatante qui, tout comme le savoir-faire légendaire de Bernardaud,
continue de nourrir l’inspiration des connaisseurs les plus raffinés du monde
entier.
La collection Treille illustre les recherches d'Andrea Branzi sur l'architecture, le design et la nature tout en répondant au désir permanent de la Manufacture d'utiliser la porcelaine dans la décoration.
L'artiste s'est inspiré du "Salon des Porcelaines" (18ème siècle) du musée Capodimonte à Naples où des éléments en porcelaine sont plaqués sur des miroirs, troublant ainsi la distinction entre ce que l'on voit et ce qui se reflète.
Après avoir confié la réalisation des sculptures qui ornent les façades de l'Opéra de Paris aux plus grands artistes de l'époque, Charles Garnier commande en 1874 à Rubé et Chaperon, maîtres décorateurs de l'Opéra de Paris à la réputation internationale, la décoration des Salons de la Lune et du Soleil, situés aux extrémités est et ouest du foyer de l'Opéra Garnier à Paris, l'un amenant les spectateurs à la glacière et l'autre au fumoir.
Ces deux coupes aux décors librement inspirés des plafonds des salons éponymes représentent toute la richesse et la beauté du 19ème siècle dans ce qu'il a de plus décoratif.
Kara Walker explore les thèmes controversés liés à la race, aux genres, à la sexualité et à la violence. Elle est connue pour les silhouettes qu’elle utilise dans de grandes installations, sculptures et dans des œuvres sur papier à plus petite échelle ou comme ici sur ce pichet. Son travail illustre et superpose les stéréotypes raciaux passés et présents et aborde non seulement la discrimination raciale et l’esclavage dans le Sud de l’Amérique avant la guerre civile mais sensibilise aussi à la bigoterie intrinsèque qui existe toujours aux États-Unis.
Réalisé en édition limitée à 1 000 exemplaires.